Les doigts de pieds en éventail sous une immense rangée de parasols multicolores, la chaise longue, le sable brûlant ... et le doux bruit familier des vagues qui viennent s’échouer langoureusement. Depuis trois jours, on ne fait RIEN ! Je n’ai donc rien à vous raconter. Je pourrais toutefois vous parler de l’ambiance : pas grand monde sur le rivage. Les gens n’arrivent qu’à partir de onze heures du matin et se baignent tout habillés dans une eau saumâtre et chaude. Les magasins, les restaurants et les bouis-bouis ouvrent aux mêmes heures. On se demande vraiment où on a débarqué. Bang saen serait-elle l’équivalent de notre Corse ?

 

 

 

Toute l’après-midi les camelots passent et repassent te proposant des ananas, des pastèques, du jus de cannes. D’autres te vendent des colliers de petits coquillages, des planeurs en plastique, des peluches, des ballons ou un seau et une pelle si t’as envie de faire des pâtés ! Doudou rencontre Puy, une authentique masseuse thaïlandaise qui a appris son art à l’école de Bangkok pendant deux ans. Et on voit bien que c’est une pro du pétrissage, du malaxage, de l’étirage et de la relaxation. Une heure de massage pour 150 Baths (3 €uros). Elle commence par les pieds, puis les jambes, passe ensuite aux mains, au dos et finit par la tête. Un pur bonheur. Martine y prend goût ! Elle a raison, qu’elle en profite. Demain, nous repartons chez les fourmis de Bangkok...