L'entreprie Objets Chinois - Décoration asiatique
L’histoire d’ObjetsChinois a commencé il y a 9 ans lorsque l'entrepreneur Hadrien Recanati a décidé de mêler sa passion de l’Asie et ses études de commerces.
« Depuis l’âge de trois ans, mes parents m’ont toujours emmené dans des aventures extraordinaires dont le décor était l’Asie. Du Népal à la Malaisie, de la Thaïlande à Bornéo, de la Grande Muraille aux varans de Rinca en Indonésie, nous avons visité des lieux insolites, rencontré des gens formidables, accueillants et respectueux. Comprendre leurs religions si mystérieuses, découvrir des paysages époustouflants, vivre leur quotidien, n’est-ce pas extraordinaire ? » En 2006 après s’être installé à Pékin, il crée sa propre entreprise, convaincu que les Chinois préfèrent exporter qu’importer, il décide alors d’acheter en Chine des objets originaux et typiques pour les revendre en Europe : des cages à grillons, des pipes chinoises, des portraits d’ancêtres, des statues en Bois, des bijoux etc… A force de « Chiner », il s’est tissé un réseau de fournisseurs et de brocanteurs qui lui présentent régulièrement des pièces originales. Le but n’étant pas de négocier des grosses quantités mais de trouver des objets uniques ayants une âme et une histoire. Au début l’essentiel des ventes étaient réalisées sur Ebay, mais rapidement l’entreprise Objets Chinois a pris corps et Hadrien a décidé de sous traiter avec une société Belgeo-chinoise afin de créer le site Internet www.ObjetsChinois.com. Ceci lui a permis de limiter les ventes sur Ebay et de privilégier le site Objets Chinois. |
Pourquoi limiter Objets Chinois uniquement à la France ou au continent européen alors que nous pouvons vraiment toucher tout le monde ?
Mon histoire:
Après m’être installé à Pékin, j’ai investi dans un business beaucoup plus intéressant consistant à acheter en Chine toutes sortes d’objets originaux et typiques et les revendre en Europe : des cages à grillons, des pipes chinoises, des tableaux d’ancêtres, des statuettes, des bijoux... Vous savez, l’histoire de la Chine est aussi fabuleuse et riche que la nôtre. Depuis que je voyage à travers l’Asie je me suis toujours intéressé au marché de l’art. Et la Chine recèle bien des trésors dont nous sommes friands.
Je suis avant tout un collectionneur. J’aime le beau et l’ancien, certes ! Mais je me suis rapidement rendu compte que l’acquisition d’une statue Ming authentique était quasiment impossible ! Je me suis donc intéressé de fait au marché de la reproduction. J’ai une préférence pour les objets artisanaux inédits . Je me suis spécialisé dans les portraits d’ancêtres chinois et les statues de Bouddha en bois. Je tombe parfois sur des reproductions faites dans un bois d’époque. Ça ajoute une valeur indéniable à l’objet. A force de « chiner » (sans jeu de mot !), je me suis tissé un réseau de fournisseurs et de brocanteurs qui sont devenus pour certains des amis fidèles. Ils me présentent souvent des pièces originales, mais dans lesquelles peuvent se cacher de pâles imitations. Il faut savoir reconnaître l’os, l’ivoire, le plastique, la résine, l’argent ou le nickel. Certains personnes ici sont peu scrupuleux, comme partout ailleurs.
Plusieurs fois par semaine , je pars à la recherche de l ‘ « introuvable » auprès de paysans ou d’artisans. Il m’arrive de travailler sur commande, surtout pour les collectionneurs avertis. Je vais d’ailleurs bientôt proposer un catalogue d’objets sur mon site Internet www.ObjetsChinois.com traduit également en Anglais, Allemand et Espagnol afin d’étendre ma clientèle à travers l’Europe.
Je marchande rarement de grosses quantités car les objets sont uniques la plupart du temps. Je retourne souvent voir les mêmes personnes. Quand j'ai déjà acheté des articles à un fournisseur, un climat d’entente s’installe de fait et me permet ensuite de discuter les prix. Les villageois sont contents et m’offrent même parfois des cadeaux ou baissent leurs prix. Certains n’hésitent pas à me dire qu’indirectement je leur permets de « mettre un peu de sauce soja dans leur riz », ce qui , en Français, pourrait se traduire par « mettre du beurre dans les épinards ! »
Je ne cible pas spécialement un type de clientèle . Je la veux le plus large possible. Néanmoins, j’ai déjà fidélisé plusieurs professionnels européens, eux-mêmes revendeurs d’objets chinois originaux. Les prix que je propose sont vraiment attractifs puisqu’il n’y a aucun intermédiaire. De plus, la vente par Internet me permet de minimiser les coûts. Mais je ne veux pas m’arrêter là. J’ai ouvert mon activité vers d’autres secteurs, tout aussi porteurs. J'ai aussi lancé il y a quelques mois une gamme de bijoux ethniques et de bijoux en Jade, revue à la manière européenne.
La vie en Chine:
Ici, vous devez vous adapter. Ici, vous n’êtes pas « le colonisateur » qui vient évangéliser les masses. Vous vous pliez aux exigences, aux coutumes ; vous chassez vos préjugés et , petit à petit, vous découvrez un merveilleux pays . En fait, vous ne pouvez pas faire autrement que de progresser si vous voulez vous intégrer. Plus qu’un pays, la Chine est un monde qui , enfin, s’ouvre aux jeunes occidentaux. Cette intégration ne se fait que par la compréhension et le respect. On ne vient pas en Chine pour spolier les gens ou leur donner des leçons. On vient d’abord pour se mesurer à eux et tenter de travailler avec eux. Et les Chinois, dans ce domaine, n’ont rien de novice, bien au contraire. Il sont d’ailleurs reconnu dans le monde entier pour être de fin commerçant et des travailleur s acharnés. Il n’ont de compte à rendre à personne. Les Chinois d’aujourd’hui sont issus d’un peuple qui a beaucoup souffert, qui a grandi, qui se développe et qui veut être reconnu en tant que tel.
Néanmoins, que de progrès effectués en quelques décennies ! Nulle part ailleurs ces progrès n’ont été aussi spectaculaires. Laissons-leur encore du temps. Allons à leur rencontre, et aidons-les. Ils ont besoin de nous. Car il faut leur éviter de faire les erreurs que nous-mêmes avons commises. L’harmonie passera par ces échanges et les Chinois s’élèveront... après s’être éveillés.
Il est certain que la compréhension de la langue est la difficulté majeure. A mon arrivée, j’avais de grosses difficultés pour me faire comprendre. L’accent n’a rien à voir. Il y a une énorme différence entre le Chinois qu’on apprend à l’école et le Chinois de la rue et c’est surtout ce dernier qui prévaut. Au tout début, il a fallu aussi s’acclimater. Et il faut savoir qu’ici les températures varient de moins 30 degrés l’hiver à plus de 40 degrés l’été. Pour la petite anecdote, j’ai commencé par acheter un vélo pour circuler. Mais par 45 ° à l’ombre, avec la pollution de surcroît, j’ai opté rapidement pour un vélo électrique ... vélo qui a bien fonctionné l’été mais qui n’a vraiment pas supporté l’hiver. Finalement, je me suis acheté une petite voiture avec la clim et le chauffage. C’est pratique pour transporter les objets que je vends sur mon site. Et puis elle démarre toujours au quart de tour, par moins 20 ou par plus 40 !