Journée de transition sans grand intérêt. Nous prenons le car pour rallier Siem Reap au nord du Cambodge. Nous allons donc traverser le pays d'une traite. La première chose qui nous a marqués, c'est le fait que la route est tout à fait correcte, contrairement à ce qu'on nous avait dit. Elle est rectiligne sur parfois près de quarante kilomètres ! Pas un virage, pas un coup de klaxon, très peu de motos. Bon! Y'a bien quelques vaches squelettiques qui traversent la chaussée, mais ça n'a rien à voir avec ce qu'on a vécu au Vietnam. Ce qui est surprenant, c'est la rigoureuse planéité du paysage. Jamais on n'avait vu un pays aussi plat.  On a ainsi parcouru plus de trois cents kilomètres au milieu de prairies sèches parsemées ça et là d'immense palmiers décharnés.

En tout cas, nous sommes arrivés à Siem Reap à l'heure prévue – Oui! Oui!- nous avons ainsi eu le temps de changer de l'argent. Et même si la monnaie officielle ici est le Riel (1 euro vaut 5200 Riels) , le Cambodgien ne jure que par le sacro-saint dollar américain. Tout se négocie en dollars et on vous rend la monnaie en Riel. Ainsi faut-il toujours avoir sa machine à calculer. Ou alors , il faut connaître la table de division par 5200 ! C'est même pas pour éviter les arnaques, c'est juste pour comprendre.

 

 

Nous avons fait un petit tour de la ville. Siem Reap est bien tranquille. J'ai même d'ailleurs traversé une large avenue sans avoir croisé une seule moto .

Nous sommes allés au marché central, espérant trouver le fameux poivre de Kampot, celui qui est considéré comme l'un des meilleurs et des plus parfumés au monde. Malheureusement, nous n'avons trouvé que du poivre très ordinaire vendu soi-disant comme étant celui de Kampot. Quand j'ai dit à une des vendeuses que je cherchais le Vrai poivre, celui qui coûte plus de 20 dollars le kilo, elle a compris qu'elle perdait son temps à vouloir me vendre son poivre en sachet. On aurait dit des crottes de rats... C'en était peut-être ?