Un minibus nous a transportés de Luang Namtha à Houey Xei. On s'est vraiment caillé tout le long du voyage. D'une part parce qu'il faisait frais ce matin, d'autre part parce que le chauffeur qui crachait et éternuait tout le temps avait décidé de mettre la clim et rouler fenêtres ouvertes. On a mis près de deux heures avant de partir, le chauffeur cherchant à remplir son minibus pour rentabiliser le trajet de 180 km.

 

 

Finalement, deux Italiens (qui cherchaient leur copain depuis la veille...!) ont fait l'affaire et nous sommes partis en empruntant le même « sentier » qu'à l'aller. En cours de route, nous avons chargé quelques laotienne. Les nombreux virages n'ont pas été sans effet. Tout le monde a fait son petit vomi sauf ma Doudou et Bibi qui a profité du voyage pour apporter quelques corrections à ce merveilleux journal de bord. Un laotien américain assis à mes  côtés a failli se répandre sur mon clavier. Le type était bizarre. J'ai cru qu'il était en vacances avec sa fille. En fait, c'était sa « girl friend » et sa girl friend semblait  avoir quinze ans au plus. Bref, rien à signaler durant le voyage. On a juste écrasé un chien dont la dépouille fera le régal d'une famille Nam Dee ; et on a failli écraser un cochon noir qui avait décidé de traverser la piste juste au moment où nous passions : un cochon suicidaire, peut-être ?

 

 

Nous avons retrouvé Houey Xei, cité sans charme et sans attrait. Les gens sont moins avenants que dans le nord et les prix sont 20% plus chers. Nous avons trouvé un hôtel dont la façade semblait faire croire qu'on arrivait dans un trois étoiles. A la finale, c'était l'un des plus moches qu'on ait pu voir. Et je ne vous parle pas de la literie, même un fakir aurait porté plainte.