Dès les prémices de la civilisation chinoise, l’une des plus anciennes au monde, les habitants de ce territoire l’ont surnommé « l’empire du Milieu ». En effet, les premiers Chinois estimaient que la Chine était le centre du monde et que la culture chinoise devait se répandre au-delà de ses frontières. La Chine est un territoire vaste doté de conditions climatiques et de paysages variés, et elle est traversée par plusieurs fleuves.

 

 

Ses nombreuses provinces sont donc très différentes, mais elles bénéficiaient toutes de la même organisation sociale qui cimentait leur unité. Le système social chinois reposait sur de puissantes familles qui bénéficiaient de la fidélité de plusieurs clans. Ce système créait des rivalités entre les différentes familles, ce qui retarda l’unification de la Chine jusqu’au IIIe siècle av.J-C. L’Empire chinois, dirigé par plusieurs dynasties au fil des siècles, a perduré jusqu’au début du XXe siècle, tout en connaissant successivement des périodes d’essor et des périodes de déclin.

 

 

Les différents empereurs de Chine étaient divinisés et vénérés, comme le montre leur nom (« Tianzi », qui veut dire « Fils du Ciel »). En effet, ils étaient considérés comme les médiateurs entre les hommes et les Dieux, et les Chinois leur attribuaient l’abondance, la prospérité, les catastrophes ou les famines en fonction de leur comportement envers les forces divines. L’empire entretenait des relations étroites avec ses voisins comme l’Inde et les pays d’Asie centrale grâce à la Route de la soie.

 

Durant de nombreux siècles, la Chine n’a pas eu de contacts significatifs avec les civilisations du bassin méditerranéen. Par conséquent, l’empire du Milieu a longtemps été perçu comme une terre lointaine, intemporelle et fabuleuse par les Occidentaux. Cependant, la civilisation chinoise s’est révélée, au fil du temps et des contacts, comme étant plus complexe que cela. En effet, la production philosophique, littéraire, historique et artistique chinoise n’a rien à envier à l’Occident.